Les Cévennes Gardoises

Des 1567 mètres du Mont Aigoual, sommet du département, aux derniers rebonds du piémont léchant la plaine méridionale, les paysages cévenols sont de ceux qui vous transportent. En suivant les vallées des Gardons qui dégringolent vers la mer, vous serez conquis par l’authenticité et le dynamisme de charmantes villes. Le ViganValleraugueSaint Jean du GardAnduzeAlèsGénolhac ou Portes et son majestueux château, vous séduiront avec leur riche patrimoine et de nombreux événements festifs et culturels. Plus bas, les très dynamiques Saint Hippolyte du FortSauveQuissac ou Vézénobres vous envelopperont de leur douceur de vivre. 

A voir aussi  : le site Cévennes tourisme 

Nature, rencontre, respect du territoire sont les maîtres mots du réseau Cévennes Ecotourisme qui vous accueille avec toute la passion qui l’anime !

Créé en 1970, le Parc national des Cévennes est l’un des dix parcs nationaux de France et s’étend sur trois départements : la Lozère, le Gard et l’Ardèche.

Un patrimoine d’exception ! Un territoire vivant !

Le Parc National des Cévennes bénéficie de 2 distinctions par l’Unesco : « Réserve de biosphère« , pour l’équilibre particulier entre l’homme et la nature, et « Bien inscrit par l’Unesco sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité » pour les paysages culturels de l’agro-pastoralisme des Causses et des Cévennes.  

Plus d’infos : Parc national des Cévennes

 

Un massif diversifié et contrasté !

Le Mont Aigoual culmine à 1567 mètres d’altitude et constitue un site extraordinaire par la beauté des paysages qu’il permet d’embrasser, ainsi que par ses conditions climatiques extrêmes. 

La forêt domaniale de l’Aigoual résulte d’un reboisement d’une grande ampleur durant la seconde moitié du XIXè siècle par le forestier Georges Fabre et ses collègues, aidés par le botaniste Charles Flahault.
Les origines de cette reforestation remontent au milieu du XIXème siècle. Le massif de l’Aigoual est alors totalement déboisé suite aux défrichements intensifs des paysans et au surpâturage, aux prélèvements pour le bois de chauffage, la mine et pour l’industrie des forges et verreries. Les conséquences ne se font pas attendre : la montagne, à nue, s’érode sous les pluies torrentielles des « épisodes cévenols » et les crues catastrophiques se multiplient dans les vallées abruptes.

Actuellement gérée par l’ONF, la forêt domaniale de l’Aigoual représente aujourd’hui la quatrième plus grande forêt domaniale de par sa superficie et couvre plus de 16.000 hectares, dont deux tiers sur le Gard et un tiers sur la Lozère.

Le Mont Aigoual est couronné par l’Observatoiredernière station météorologique de montagne encore habitée en France. Exposition-musée accessible à tous, ce dernier permet, de mai à fin septembre, une découverte de la météo et de l’histoire du massif de l’Aigoual et de son reboisement. 

Plus d’info : Le mont aigoual

A cheval entre les départements du Gard et de l’Hérault, le Cirque de Navacelles est labellisé « Grand Site de France » depuis 2017, et se trouve au cœur d’un espace « Causses et Cévennes » inscrit au patrimoine de l’humanité par l‘Unesco.

Son origine ? La rivière Vis a creusé son lit dans le calcaire des causses méridionaux (Blandas et Larzac), formant ainsi de vastes méandres. Au fil du temps, l’érosion de la roche a permis à la rivière de couper au plus court, et d’abandonner son ancien lit. Ainsi est né le Cirque de Navacelles

Aujourd’hui considéré comme une merveille écologique et géologique !

Plus d’infos : Le cirque de navacelles

L’observatoire météo

Culminant à 1567 mètres d’altitude, l’observatoire météorologique du Mont Aigoual, imposant bâtiment aux airs de château fort, est la dernière station météorologique de montagne encore habitée en France. En arpentant ses 350 m2 d’expositions permanentes et temporaires, vous vous mettrez dans la peau d’un technicien de Météo France, en découvrirez les outils, les techniques et comprendrez mieux les phénomènes météo grâce à de nombreux supports interactifs et didactiques.

Plus d’infos : Le mont aigoual

La grotte de la Cocalière

Une des plus belles grottes de France !

Située sur la commune de  Courry, au nord d’Alès, la grotte de la Cocalière a été creusée dans les calcaires du sommet du Jurassique. Son histoire a débuté il y a 35 millions d’années (Eocène, Ere tertiaire) et se poursuit de nos jours car la Cocalière est une grotte vivante, c’est-à-dire toujours en formation. Sa partie visitable aujourd’hui n’est qu’une branche d’un vaste ensemble souterrain couvrant une trentaine de kilomètres.

Plus d’infos : La grotte de la cocalière

Le Train à Vapeur 

Entre Anduze et Saint Jean du Gard, Le Train à Vapeur des Cévennes vous accueille pour un voyage dans la vallée des Gardons en Cévennes le temps d’une journée de détente en famille ou entre amis.

plus d’infos : Train à vapeur des cévennes

 

Ils sont souvent un peu perdus, un peu perchés, affichant quelques centaines d’habitants tout au plus, bien moins peuplés qu’à la fin du XIXè siècle, aux derniers feux de la soie cévenole. Bez et EsparonAumessas et Alzon à l’ouest du ViganValleraugue et Saint Martial un peu plus au nord, Barjac entre les Gorges de l’Ardèche et celles de la Cèze  SauveVézénobres pour n’en citer que quelques exemples… n’ont rien perdu de leur pittoresque.
Bien au contraire. De schiste, de granit, ou de calcaire, ces communes typiquement cévenoles avec leurs passages voûtés, leurs hautes maisons accolées et leurs ruelles étroites, font partie des plus beaux villages du Gard.

Voir les plus beaux villages en Cévennes

« Un moment authentique et si convivial » !

A la fin de chaque printemps, lorsque l’eau et l’herbe commencent à manquer dans les garrigues et les Cévennes méridionales, les routes et les chemins s’emplissent durant quelques jours d’une multitude de moutons en transhumance vers la montagne. Tel un fleuve de laine, les troupeaux se déplacent dans la poussière de la draille et dans le bourdonnement de leurs sonnailles. Du plus petit troupeau – quelques fois une dizaine de bêtes – au plus grand, composé de plusieurs milliers de brebis, ils sont parés de pompons et de colliers aux couleurs vives.  Ils grimpent sur les pentes du Mont Aigoual, sur les versants du Lingas, sur les Causses ou sur le Mont Lozère. La montée en transhumance c’est la fête, pour les bergers comme pour les habitants des villages traversés. Le village de l’Espérou n’oublie jamais de faire de l’évènement une fête joyeuse et colorée où l’on se retrouve au rythme des danses folkloriques et autour de dégustations de produits du terroir.

Plus d’infos : la transhumance

Le vase d’Anduze se reconnaît au premier coup d’œil. Mais d’où vient-il? D’un potier cévenol imaginatif qui en 1610, reproduisit les vases Médicis italiens (pied élégant, forme trapue, décor florentin) entrevus à la foire de Beaucaire, centre d’échange très important entre la plaine et les Cévennes.
De retour chez lui, l’envie lui prit de créer un modèle en s’en inspirant. L’esprit et la rigueur cévenole en font un vase plus trapu, plus rustique. Il l’orne d’une guirlande, d’un écusson : le vase d’Anduze est né

La route du vase d’Anduze 

La soie en Cévennes

Autrefois, les Cévennes furent le pays de la soie ; la filature de la soie fut pendant longtemps la principale branche de commerce de nombreux villages cévenols.

Nous sommes en 2500 ans avant J-C, une princesse chinoise assise sous un mûrier déguste son thé. Elle découvre au fond de sa tasse un cocon. Le fil se déroule… La soie est née.

Dans les contreforts cévenols, plus particulièrement à Sumène, la société l’Arsoie-Cervin cultive depuis 1918 une tradition ancestrale et fabrique des bas de soie de grande qualité, Catherine Deneuve, Beyoncé ou encore les danseuses du grand cabaret Crazy Horse en sont des clientes régulières. Des produits devenus au fil du temps une référence mondiale dans le milieu de la mode, du prêt-à-porter et du show-biz grâce à leur fabrication en matière naturelle et luxueuse.

Le musée de la soie 

La fourche de Sauve 

Niché dans un petit village cévenol, Sauve nous livre la fabrication des fourches en bois de micocoulier, une tradition ancestrale.

Toujours dans ce village pittoresque des Cévennes, le Conservatoire de  la Fourche vous fait découvrir tous leurs secrets sur la confection de cette fourche locale.

Du micocoulier qui pousse dans les champs à l’atelier de fabrication en passant par la faune et la flore de Sauve, découvrez le savoir-faire de la fourche unique au village de Sauve.

Conservatoire de la fourche

Oignons doux des Cévennes 

Indissociables des terrasses cévenoles, l’oignon doux des Cévennes y est cultivé depuis 1830 et a été dynamisé par le déclin de la soie.

Semé en février, repiqué en mai et récolté en août ou septembre toujours à la main, on le trouve sur les marchés jusqu’en mars grâce au dispositif de conservation dans les greniers aérés.

Il se reconnait à son aspect satiné et nacré, à sa texture fondante et sa délicatesse de goût qui lui permet d’être dégusté aussi bien cru que cuit. 

Cet oignon haut de gamme par excellence ne pouvait faire moins qu’être reconnu par une AOC.

Pélardon des Cévennes

Le Pélardon est un exquis fromage de chèvre qui se déguste à tous les stades de maturité, du plus frais au plus sec.

Fabriqué à base de lait cru de chèvre emprésuré après la traite et ensemencé de petit lait de la veille, il est moulé à la louche dans les faisselles. Puis le fromage est tourné, salé, démoulé à la main sur des claies avant d’être affiné dans des caves.

A partir du 11ème jour d’affinage il peut prétendre à l’AOP. Il doit sa fine saveur de noisette à la nourriture des troupeaux qui paissent les landes et sous-bois de châtaigniers. 

La figue de Vézénobres 

Vézénobres est un village perché situé au carrefour de la Camargue et des Cévennes. Ce village de caractère s’affirme comme la capitale de la figue en Cévennes.
Le commerce des figues sèches y aurait débuté à partir du XIVe siècle grâce au flux du chemin de Régordane par lequel transitaient marchands, soldats et pèlerins. Durant plusieurs siècles, les habitants du village faisaient sécher les figues récoltées fin août/début septembre, sous les terrasses couvertes des maisons, les «calaberts », exposés plein sud.

La Chataîgne

Fruit de l’automne par excellence, la châtaigne est très énergétique. La châtaigne fut longtemps la base de l’alimentation humaine dans des régions entières. On appelait, d’ailleurs, le châtaignier « l’arbre à pain ».

Elle a marqué l’histoire, dessiné les paysages de nombreuses vallées, nourri ses populations pendant de nombreuses générations et aménagé le relief au moyen de terrasses set de réseaux de drainage.
Espèce sans doute indigène dans les Cévennes, le châtaignier connut une première phase d’implantation au Moyen Age.

Il n’était pas un seul jour sans châtaigne dans l’écuelle du Cévenol, ceci jusqu’au milieu du XXème siècle.

La dessiccation des châtaignes, qui permet leur conservation se fait dans une cleda (la clède). C’est un petit bâtiment jouxtant le mas ou implanté dans la châtaigneraie elle-même.
La récolte est déposée dans la partie supérieure, sur le plancher ajouré, tant dis qu’on entretient au dessous un feux doux nuit et jour pendant trois à quatre semaines.

L’homme et l’arbre ont formé un couple indissociable dans une toute dépendance, l’un faisant vivre l’autre.
Témoin intime et participant de l’histoire des hommes, ce châtaignier-là est bien celui de la permanence de la « cévenolité », dont il porte à lui seul un bonne partie de la mémoire.
Cette permanence est désormais portée par des intérêts économiques : les nombreuses replantations et re-greffages ont permis de faire remonter la production, en améliorant la qualité et la saveur de la châtaigne cévenole, de plus en plus demandée.